Dessin de Pierre Cavellat : Une bigoudène et sa fille au tribunal. 18 Fi 97
Le fonds Cavellat est composé des dossiers du juge Pierre Cavellat (1901-1995), de Quimper. Y figure nombre de dessins réalisés par le juge illustrant des scènes de tribunal, des caricatures d’hommes de loi, des militaires, des accusés et des plaignants… Parmi eux, certains sont en costume. Pierre Cavellat a immortalisé des scènes réelles ou imaginaires, toujours inspirées de ce qu’il avait vu.
Diplôme de premier prix du concours de costumes décerné à monsieur Le Gall, de Châteauneuf-du-Faou, à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900. 1 J 993
Au tout début du XXe siècle, le pittoresque est à l’honneur, si bien que la Bretagne traditionnelle (ou telle qu’on se l’imagine à l’époque) est représentée à l’Exposition universelle de 1900. Un concours de costumes bretons y est organisé et c’est un Finistérien, Monsieur Le Gall, qui le remporte, comme le montre son diplôme. (AD29, 1 J 993)
Publicité extraite des collections numérisées de la presse finistérienne (1872-1944)
Quand Emile de Girardin lance en 1836 à Paris La Presse son but est de "vendre bon marché pour vendre beaucoup et inversement". Pour y parvenir, il ouvre ses colonnes à l'annonce commerciale. Une partie des frais d'édition sont ainsi couverts par la publicité.
En 1865, l'agence de nouvelles Havas crée la Société Générale des Annonces qui fournit aux journaux des correspondances de presse en échange d'une cession d'espace revendu aux annonceurs. A la fin du XIXe siècle, la SGA régit la publicité des deux tiers des journaux de province et des quotidiens parisiens.
La presse finistérienne participe de ce modèle économique et fait appel à Havas pour diffuser des publicités "françaises", mais gère directement les réclames des annonceurs locaux.
Hier comme aujourd'hui, réclames ou publicités sont les miroirs des modes de consommation et de vie des lecteurs.
Publicité extraite des collections numérisées de la presse finistérienne (1872-1944)
Quand Emile de Girardin lance en 1836 à Paris La Presse son but est de "vendre bon marché pour vendre beaucoup et inversement". Pour y parvenir, il ouvre ses colonnes à l'annonce commerciale. Une partie des frais d'édition sont ainsi couverts par la publicité.
En 1865, l'agence de nouvelles Havas crée la Société Générale des Annonces qui fournit aux journaux des correspondances de presse en échange d'une cession d'espace revendu aux annonceurs. A la fin du XIXe siècle, la SGA régit la publicité des deux tiers des journaux de province et des quotidiens parisiens.
La presse finistérienne participe de ce modèle économique et fait appel à Havas pour diffuser des publicités "françaises", mais gère directement les réclames des annonceurs locaux.
Hier comme aujourd'hui, réclames ou publicités sont les miroirs des modes de consommation et de vie des lecteurs.
Photographie aérienne du phare de Tévennec, 2012. IC 16
Le phare est édifié entre 1869 et 1875 sur Tévennec, un îlot granitique faisant face à la baie des Trépassés. Son feu sécurise dans le passage du raz de Sein, l’étroit raccourci permettant aux navires d’éviter le contournement par l’ouest de la chaussée de Sein, un chapelet de dangereux récifs dévidé en mer sur près de 19 kilomètres.
Plan du phare de Tévennec, vue générale de l'ouvrage du 20 mars 1869. 25 S 613 16
L’ouvrage, dessiné par l’ingénieur Paul Joly, est implanté à 14 mètres au-dessus du niveau des vagues. C’est une maison-phare, du type de celle que l’administration des Ponts-et-Chaussées édifie d’ordinaire à terre ; une tour carrée de 11 mètres de haut, coiffée de sa lanterne et flanquée d’un petit corps de logis équipé d’une cuisine, d’un grenier et de deux chambres à l’usage des gardiens. L’édifice, posé sur sa plate-forme, est entouré d’un parapet. On y accède depuis la mer par un escalier taillé dans le rocher.