Le Minor au Japon Les ateliers de confection textiles Le Minor, de Pont-l'Abbé, ont compté parmi leurs clients des sociétés japonaises, qui leur ont commandé des poupées revêtues de costumes bretons. C'est ainsi qu'en mai 1975, Le Minor envoie un lot de poupées en costume de Pont-Aven, pour la Sunray International de Kobe. Cette société proposait à ses clients des poupées vêtues de costumes du monde entier. La page du catalogue conservée dans le fonds Le Minor présentent une poupée en costume de Locronan (n° 301), une Marseillaise (n° 302), une Lorientaise (n° 303), une poupée en costume de Pont-Aven (n° 304) et une Normande (n° 305). Et l'on apprendra qu'en katakana (syllabaire utilisé notamment pour transcrire les noms étrangers), Le Minor s'écrit ルミノール et se prononce ruminôru (le r étant d'une prononciation proche du l). Le dossier est conservé sous la cote 148 J 170. Une visite à Kyôto Si vous visitez Kyôto et sa région, n'oubliez pas de vous munir d'un guide de voyage. Venez donc en consulter un aux Archives du Finistère. Ce guide vous permettra de découvrir l'histoire et les lieux célèbres de l'ancienne capitale du Japon, les bonnes adresses et tout ce qu'il y a à voir aux alentours ( carte à l'appui). Ne vous étonnez pas si les informations ne sont plus tout à fait à jour : ce guide (en anglais) date tout de même de 1895 ! Il est conservé sous la cote 111 J 3434. Cliquez sur les images pour les agrandir. 111 J 3434 111 J 3434 111 J 3434 Une présentation de l'université de Keiô L'université Keiô a été fondée en 1858 à Tôkyô dans le quartier Mita, dans l'arrondissement de Minato-ku, par Yukichi Fukuzawa (1835-1901) en tant qu'école privée d'études occidentales, et a ouvert sa première faculté en 1890. Son nom proviendrait de l'ère Keiô, qui a précédé l'ère Meiji, de 1865 à 1868, soit peu de temps après la fondation de l'établissement. Cette présentation de l'Université Keiô (Keiô Gijuku ichiran) que vous pouvez feuilleter contient, sous la couverture marquée du blason de l'université (deux plumes croisées), des photographies de divers lieux de cette université privée japonaise. Consulter le document numérisé (cote 111 J 3440). L'école des aveugles et des sourds-muets de Tôkyô L'école des aveugles et des sourds-muets de Tôkyô construite en 1879, accueille ses premiers élèves en février 1880. Aux Archives départementales nous conservons sous la cote 111 J 3428 le rapport sommaire sur l'école des aveugles et des sourds-muets de Tôkyô datant de 1899. Vous y trouverez des photos et deux pages en braille. Cliquez sur les images pour les agrandir. 111 J 3428 111 J 3428 111 J 3428 D'autres ouvrages à découvrir Vous pouvez prolonger votre découverte du Japon aux Archives du Finistère en consultant, entre autres, une petite étude sur la réforme des prisons au Japon (1898, en anglais), une présentation d'un outil de mesure de l'activité sismique (Horizontal Pendulums for registering mechanically earthquakes and other earth-movements, par F. Omori, 1899, en anglais), un tableau de la pauvreté à Tôkyô (In darkest Tokyo, par Iwagoro Matsubara, 1897, en anglais), une histoire de l'éducation au Japon (1877, en anglais)... Toutes les références sont à retrouver ici ! Cliquez sur les images pour les agrandir. 111 J 3431 111 J 3431 111 J 3435 Et le catalogue de l'exposition des musées bretons de 2012 ! On découvrira en feuilletant ce livre-catalogue les liens historiques entre la Bretagne et le Japon et la richesse des collections muséales bretonnes dans ce domaine. Vous pouvez le consulter en salle de lecture de Quimper : il est conservé sous la cote Q4R 131. Bonne lecture ! Les fonds concernés Les quelques documents présentés proviennent de deux fonds privés : le fonds Gaston Esnault et le fonds des ateliers Le Minor. Le fonds Esnault (sous-série 111 J) est riche et varié, et comprend notamment une importante bibliothèque. Celle-ci renferme de très nombreux ouvrages d'histoire, de littérature, de linguistique, en français, en anglais et d'autres langues. Le fonds des ateliers Le Minor (sous-série 148 J), comprenant des documents allant des années 1930 aux années 1980, est pour l'essentiel constitué de registres de comptabilité, mais l'on y trouvera aussi des correspondances avec les fournisseurs, des échantillons de tissus, des documents sur les collections. C'est un fonds très intéressant pour reconstituer l'histoire économique et sociale de cette entreprise bigoudène renommée.