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Penfret (Fouesnant)

Le phare est édifié entre 1836 et 1838 sur Penfret, un îlot de 39 hectares – le plus élevé de l’archipel des Glénan –, situé à une dizaine de milles de la côte cornouaillaise.

Sa réalisation est confiée à l’entreprise quimpéroise Lavaurs. Érigé à la pointe de Penamen, le phare a la particularité d’être cerné d’un bastion militaire semi-enterré, résultat d’un compromis original négocié entre les deux occupants du site (l’administration des Ponts-et-Chaussées et le Génie militaire) « afin de ne pas nuire au jeu de l’artillerie ». Aménagé en 1847, le fortin sera désarmé dès 1873.

La tour carré de 24 mètres de haut est flanquée d’un corps de logis doté d’un vestibule, d’une cuisine, de deux magasins et de trois chambres, dont une réservée à l’ingénieur en tournée d’inspection.

L’escalier d’accès à la lanterne, lové dans la tour,  dessert également une vaste cave où sont stockés le bois de chauffage des gardiens et les huiles nécessaires à l’alimentation de la lampe. Une citerne enterrée contre la face ouest de l’édifice reçoit les eaux pluviales.

Légèrement à l’écart, un petit bâtiment de service abrite un four, une boulangerie et des latrines.

 

Trois nouveaux logements de fonction, plus spacieux, sont édifiés entre 1879 et 1881, à quelque 200 mètres du phare.

Penfret porte jusqu’en décembre 1898 un feu fixe et blanc.

En janvier, la tour est équipée d’un dispositif à éclats rouges qui est, semble-t-il, à l’origine de deux naufrages consécutifs dans les mois suivants. Les capitaines du Mustang et de La Garonne prétendront en effet avoir confondu le nouveau feu des Glénan avec celui de Penmarc’h…

Le phare est automatisé en 1993. La lampe halogène de 150 W qui équipe actuellement sa lanterne projette un feu rouge à éclats réguliers toutes les 5 secondes.

Sa portée est de 21 milles.

Il n’est pas ouvert à la visite.

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  Suite de l'exposition : Penmarc'h