INFORMATION

Les archives conservées dans la sous-série 1 B (cotées B 1 à B 4670), initialement conservées à Brest, sont dorénavant consultables en salle de lecture à Quimper.

La Résistance en Finistère (1940-1945)

Les sources numérisées présentées dans cet outil ne représentent qu'une petite partie des fonds disponibles aux Archives départementales du Finistère, sur la thématique Résistance.

Pour aller plus loin, d'autres sources sont consultables en salle de lecture des AD29 à Quimper.

Cet outil pédagogique a été réalisé dans le cadre des commémorations du 70ème anniversaire du Débarquement des troupes alliées en Normandie et en Provence.

Il met sur le devant de la scène les hommes et les femmes qui ont contribué à la libération du Finistère par leurs actions contre les troupes d'occupation.

Les documents présentés sont variés et bruts afin de permettre aux enseignants de créer des scénarios pédagogiques adaptés à leurs élèves.

Le choix des archives publiées a répondu à plusieurs critères : la diversité du personnel de la résistance intérieure, de ses actions, des principaux lieux de résistance mais aussi des risques encourus par ces soldats de l'ombre.


Ci-dessus sur la photo : Auguste Le Guillou, né le 1er août 1920 à Brasparts, a été capitaine-commandant du 2ème bataillon Francs-tireurs et partisans (FTP) "Stalingrad". Il a combattu dans les maquis de Spézet-Saint-Goazec, Châteauneuf-Pleyben, Châteaulin, et dans la presqu'île de Crozon. (Archives départementales du Finistère, 4 Fi 107)

Résistants quimpérois (Archives départementales du Finistère, 202 J 18)

Les hommes

Sont considérés comme résistants ceux qui ont obtenu la carte de Combattant volontaire de la Résistance. Cependant, beaucoup ne l’ont pas demandée. La population résistante n’a pas dépassé 1% à 2% de la population bretonne alors que la Bretagne fut une région très active. Née dans les villes elle se propagea dans les campagnes et connut un certain succès dans les zones politiquement marquées à gauche. Les résistants furent surtout de jeunes hommes et les femmes furent surtout des agents de liaison. Sociologiquement, toutes les catégories sociales ont été présentes dans la Résistance.


 

Déraillement d'un train dans la région de Quimper (Archives départementales du Finistère, 202 J 18)

Les actions

Les faits de résistance ne se limitent pas à des actions violentes même si elles furent souvent spectaculaires. Le renseignement, les évasions organisées vers l’Angleterre, les vols de tickets de rationnement mais aussi la distribution de tracts et de journaux clandestins furent aussi des actes d’importance. Les résistants participèrent activement à la libération du département mais aussi à l’épuration après le départ des troupes d’occupation.


 

Exhumation des fusillés du Poulguen à Penmarc'h (Association Les Amis de la Résistance)

Les risques

Entrer en résistance c’était aussi prendre des risques. La culture du secret a permis au plus grand nombre d’éviter les geôles nazies et la torture. D’autres moins chanceux, parfois dénoncés, durent subir les pires atrocités. Certains furent interrogés puis déportés en Allemagne tandis que d’autres furent envoyés au peloton d’exécution et enterrés dans des charniers.


 

KG, récit d'un évadé

Documentaire montrant la chaîne humaine spontanée ayant permis le succès de l'évasion de Jean Guillermo, né à Locminé en 1915.

Le grand-père de l'auteur a en effet réussi son évasion du stalag 5C, près de Stuttgart, en 1941.

KG, récit d'un évadé. Un film de Mathieu Guillermo. 2014

Merci à l'auteur pour la mise en partage de ce beau document pédagogique !

  Regarder le documentaire


Outil pédagogique réalisé avec la participation de Pierre Martin, professeur d'histoire, conseiller relais auprès des Archives départementales du Finistère - 2014

(Mise à jour janvier 2022)