INFORMATION

Les fonds 1010W et 1011W concernant les maisons d’arrêt de Quimper et de Brest (1926-1990) , ont été transférés de Brest à Quimper.
En cours de traitement, ils seront à nouveau disponibles à la consultation, sur le site de Quimper, à compter du 29 avril 2024.

Perte de l'Olympic Bravery et du Böhlen

Janvier 1976, l'Olympic Bravery s'échoue sur la côte d'Ouessant

Le 23 janvier 1976, l'Olympic Bravery appareille de Brest pour Forsund en Norvège où il doit être désarmé. Lancé en octobre 1975, le navire subit une série d'avaries moteur en doublant Ouessant et dérive dangereusement vers l'île. Malgré les efforts de l'équipage, le pétrolier s'échoue sur les rochers du Yusin sur la côte nord-ouest d'Ouessant. Bien qu'il navigue à lège, le tanker transporte 1200 tonnes de fioul réservées à sa propulsion. 

Le 12 mars, après plusieurs tentatives infructueuses pour le déséchouer, on décide de pomper le fioul des cuves. Le lendemain, suite à un nouveau coup de vent, l'Olympic Bravery se brise, déversant 800 tonnes de fioul sur près de 4 kilomètres de côte. Au printemps 1976, le navire est délesté du fioul restant dans ses cuves. L'épave fût quant à elle disloquée par l'océan.

L'épave de l'Olympic Bravery

Octobre 1976 : Le Böhlen coule au large de Sein

Le 15 octobre 1976, le pétrolier est-allemand Böhlen est pris dans une violente tempête au nord-ouest de l'Ile-de-Sein. 25 des 32 membres d'équipages perdirent la vie dans la catastrophe. Drame humain mais aussi écologique, puique le pétrolier transportait dans ses soutes 9500 tonnes de pétrole brut vénézuélien à destination de Rostock en Allemagne. Les nappes de pétrole touchent dans un premier temps les rivages de l'île avant de gagner la côte. Le plan polmar est déclenché et l'épave est finalement localisée par 48° 11 N de lattitude et 05° 11 W de longitude. Dans un premier temps, il n'est pas question d'évacuer le pétrole du Böhlen. L'opération étant jugée trop délicate, les responsables préfèrent colmater les brèches en y injectant du béton. Au printemps 1977, les autorités prennent finalement la décision de pomper les 2500 tonnes de fioul restant dans les citernes de l'épave. Le Pétrel, navire de forage à positionnement dynamique, est dépêché sur les lieux pour mener à bien les opérations.

Les opérations de pompage