Inauguré le 1er janvier 1848, l’édifice mesure 35 mètres de haut. Sa tour, octogonale, lui confère à l’époque une silhouette originale parmi les autres phares du littoral. Il est en effet le second ouvrage de ce type érigé en France, après celui du cap Fréhel (département des Côtes d’Armor), mis en service le 1er mai 1847 (et détruit en 1944), et juste avant celui de Calais (département du Pas-de-Calais), allumé le 1er octobre 1848. Couronnant l’édifice, la plate-forme extérieure de sa lanterne est sécurisée par une balustrade ajourée, exécutée en pierres de taille et posée en encorbellement. Le fût de l’ouvrage surplombe côté terre un bâtiment rectangulaire à étage, dans lequel sont aménagés à l’origine les magasins de service et deux logements, composés chacun d’une cuisine, d’une chambre à coucher et « d’un cabinet sans feu ». L’important dénivelé à la pointe de Portzic, place son fanal à quelque 63 mètres au-dessus du niveau de la mer. Électrifié en 1930, le phare est automatisé 64 ans plus tard. La lampe halogène équipant actuellement son feu principal, porte à 17 milles et émet un signal à deux occultations toutes les douze secondes à six secteurs blancs et rouges. Ses deux feux auxiliaires ont une portée de 22 milles. Un poste sémaphorique, replié en 1987 de la pointe du Minou et installé côté mer au pied de sa tour, régule le trafic maritime entrant et sortant de la rade de Brest. Le phare du Portzic n’est pas ouvert à la visite. RETOUR AU SOMMAIRE de l'exposition Phares et balises Suite de l'exposition : Le Stiff