Les plans de l’édifice reprennent le schéma classique d’une maison-phare du type de celles que l’administration des Ponts-et-Chaussées édifie d’ordinaire à terre : une tour carrée de 14, 50 mètres de haut, surmontée de sa lanterne et flanquée d’un petit corps de logis coiffé d’une toiture d’ardoises ; dans ce dernier, un rez-de-chaussée composé d’un vestibule, de deux magasins et d’une « chambre à feu » à l’usage du gardien. Le premier étage formant un grenier est desservi par l’escalier de 54 marches qui mène à la lanterne. Le terre-plein du phare, protégé de la mer par un muret, reçoit quelques dépendances : une citerne des eaux pluviales, un cabinet d’aisances et une remise. Posé sur son rocher à 5,65 mètres au-dessus des hautes mers d’équinoxe et exécuté en moellons piqués, le fanal se distingue mal en journée des hauts rochers de même teinte qui l’environnent. Afin d’en améliorer la visibilité depuis le large, sa tour est blanchie à la chaux en 1923. Pontusval est électrifié en 1951. Sa lampe halogène de 100 W porte à 10 milles et émet un feu à 3 occultations toutes les 12 secondes. La maison-phare n’est pas ouverte au public. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 23 mai 2011. RETOUR AU SOMMAIRE de l'exposition Phares et balises Suite de l'exposition : Saint Mathieu