Mis en service le 15 mars 1875, Tévennec est automatisé, par nécessité, dès 1910. À cette date en effet, vingt-trois gardiens – dont un couple avec enfants – y ont été successivement affectés par l’administration, parfois seulement pour quelques semaines, tant les lieux sont inhospitaliers. Certains hivers les lames, ajoutées aux courants violents qui ceinturent la roche, retardent ou interrompent le ravitaillement. De plus, le phare, l’îlot même, selon la légende, seraient maudits et hantés... Une croix de pierre y est érigée, que la tempête brisera ; elle sera remplacée par une croix de fer, comme pour conjurer le site. La maison-phare est dotée de panneaux solaires depuis 1994. La lampe halogène de 40 W qui équipe sa lanterne, émet un feu scintillant à secteurs blanc et rouge. Sa portée est de 10 milles. Tévennec n’est pas ouvert à la visite. Cependant, une association patrimoniale, la SNPPB (Société Nationale pour le Patrimoine des Phares et Balises), vient récemment de signer une convention avec l’État, qui l’autorise à occuper l’îlot pendant dix années, à la condition de restaurer le logement des gardiens. L’endroit pourrait par la suite devenir une résidence d’artiste. RETOUR AU SOMMAIRE de l'exposition Phares et balises Suite de l'exposition : Trézien