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Histoire

Venue d’Angleterre au début du XIXsiècle, la pratique du nautisme est longtemps restée confidentielle et réservée aux classes sociales les plus aisées. Après la Seconde Guerre mondiale apparaît cependant un mouvement de démocratisation de la discipline. Des associations telles que les Glénans et l’Union nautique française se constituent, et proposent des stages de voile à destination des jeunes à des prix accessibles.

La pratique de la voile prend de l'ampleur, continuant son développement avec l’avènement de la société des loisirs : vacances en famille, colonies et centres aérés, classes de mer deviennent propices à la découverte de la voile. Aidées par les financements publics,  les écoles de voiles fleurissent dans les stations balnéaires de la côte au tournant des années 1950 et 1960 (baie de Morlaix, Sud Finistère). Les enjeux économiques sont importants à une période où les villes côtières tentent de développer leur offre touristique.

Avec l’apport des nouvelles techniques, la production des bateaux en contreplaqué et polyester est facilitée et rend leurs prix plus abordables : dériveurs (l’optimiste arrive en Bretagne en 1966), petits croiseurs et bateaux à moteur font maintenant partie du paysage côtier. Les amateurs de voile et de pêches en mer peuvent désormais s’acheter leur propre bateau. Progressivement, le nautisme s’impose dans le paysage finistérien, non sans soulever quelques oppositions de la part des riverains. Les structures d’accueil jusqu’à présent inexistantes commencent à émerger : Bénodet (1965), Port-la-Forêt (1973), Loctudy (1985) deviennent ainsi de grands ports dédiés à la plaisance.

L'essor du nautisme se poursuit durant les décennies 1970-1980. L'offre se diversifie avec l’apparition de nouvelles disciplines (planche à voile, kayak de mer, surf), et apporte un second souffle à des ports très impactés par le déclin de la pêche entamé à la fin des années 1980. Une nouvelle économie génératrice d’emplois se structure autour de la plaisance : multiplication des chantiers navals, magasin d’accastillage, vente et location, compétition de voile.

Aujourd’hui la plupart des ports sont majoritairement occupés par des plaisanciers. Mais ils attirent également un public hétéroclite désireux de profiter des zones piétonnières et des services de restaurations. En 60 ans le nautisme a changé le visage des ports tout en devenant une part importante de l’économie Finistérienne.

Où et comment chercher ?

De nombreux documents relatifs au nautisme ont été versés par les différents quartiers des affaires maritimes, tous inventoriés dans un répertoire dédié (rubrique navigation).

Les pouvoirs publics ont parfois contribué au financement des écoles de voile, notamment pendant les décennies 1960 à 1980. Ces dossiers sont conservés sous les cotes   78 W106 W1875 W1887 W.

De nombreux dossiers relatifs aux créations de ports de plaisance sont également conservés aux Archives départementales :   159 W et 1009 W.

Le Conseil départemental participe également au développement du nautisme et des infrastructures qui y sont consacrées :   1875 W2021 W2074 W2075 W2090 W.

 

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