La réalisation du soubassement est engagée à l’été 1882. La tour et sa plate-forme sont achevées en 1886. L’administration réceptionne les derniers aménagements intérieurs l’année suivante. Le phare est édifié pour partie en granite gris de l’Île de Sein et pour partie en pierre de kersanton, ce matériau de sculpteur au grain fin et serré, extrait des carrières du canton de Daoulas (arrondissement de Brest). De forme quadrangulaire, il comporte un bossage semi-circulaire sur toute la hauteur de sa façade nord, et mesure 26, 90 mètres de hauteur (36 mètres au-dessus du niveau de la mer). Mis en service le 15 septembre 1887, il succède aux feux d’alignements de la pointe du Raz, désormais inutiles. Entre 1926 et 1995, la relève des gardiens et le ravitaillement du phare s’effectuent à l’aide d’un mât de charge, ou « mât Temperley », qui permet de sécuriser les opérations, à l’écart de la roche. Cet ouvrage est emporté par une tempête durant l’hiver 2008. Il n’a pas été remplacé. Le phare de la Vieille est électrifié en 1995 et automatisée – parmi les tous derniers – le 8 novembre de la même année. Sa lanterne émet un feu à 4 secteurs (blanc, vert, rouge, obscur). Il n’est pas ouvert à la visite. RETOUR AU SOMMAIRE de l'exposition Phares et balises Suite de l'exposition : Lanvaon