Le phare est équipé en 1866 d’une trompette de brume de fabrication britannique. Son compresseur, actionné à l’origine par un manège de chevaux loués sur place, est rapidement couplé à une machine à vapeur. À l’occasion de l’électrification du feu en 1888, l’ancien appareil optique est déposé et réinstallé sur le phare voisin du Stiff. En 1939, sa tour reçoit une optique qui en fait pendant une trentaine d’années le phare le plus puissant du monde. Avant son installation sur site, la lanterne de 11 mètres de haut, munie des quatre lentilles de 2,20 mètres de diamètre, est présentée aux visiteurs de l’Exposition Universelle de 1937. L’automatisation survient 1988. La lanterne actuelle, équipée d’une lampe halogène d’une puissance de 2000 W, émet un feu blanc à deux éclats toutes les dix secondes. Sa portée est de 32 milles. S’il a perdu depuis peu son titre mondial, le Créac’h demeure le phare le plus puissant de France, sinon d’Europe. Sa tour ne se visite pas, mais depuis 1988 l’ancienne salle des machines de sa centrale électrique héberge un centre d’interprétation des phares et balises, présentant l’histoire de la signalisation maritime. Le phare du Créac’h est classé au titre des monuments historiques depuis le 23 mai 2011. RETOUR AU SOMMAIRE de l'exposition Phares et balises Suite de l'exposition : Le Four