Le phare est allumé le 1er mars 1902. Au moment de sa mise en service, son faisceau lumineux, alimenté au pétrole, porte à près de 40 milles. Avant son installation en Bretagne, la lanterne du phare et son énorme appareil lenticulaire (optiques jumelles et cuve à mercure) sont présentés à Paris lors de l’Exposition Universelle de 1900, par la société conceptrice Barbier-Bénard. La tour de l’édifice, de forme cylindrique, est à l’époque de sa construction, la plus haute du monde. Un escalier en spirale de 365 marches permet d’accéder au pallier de la salle de veille, aménagée à plus de 77 mètres de hauteur ; il se développe dans un espace circulaire de 6 mètres de diamètre aux parois revêtues d’opaline, matériau vitrifié fourni par les établissements Saint-Gobain. La salle de veille des gardiens est entièrement lambrissée de chêne. L’optique actuelle, dotée d’une lampe allogène de 650 W, repose sur la cuve à mercure d’origine. Elle émet un feu à éclats réguliers blancs toute les 5 secondes. Le phare est électrifié en 1956. Son automatisation date de 2002. Il est ouvert au public. RETOUR AU SOMMAIRE de l'exposition Phares et balises Suite de l'exposition : Kéréon