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Ile de Batz (Batz)

Implanté sur une éminence, à mi-chemin entre le bourg de Batz et la pointe de Penn Enez, ce grand phare sécurise la navigation depuis l’Île Vierge jusqu’à l’archipel des Sept-Îles (commune de Perros-Guirec, département des Côtes d’Armor).

Conçu d’après les plans de base des ingénieurs Augustin et Léonor Fresnel, il est le frère jumeau du phare de Penmarc’h, dont la construction débute en 1831 à la pointe du même nom, sur la côte sud du Finistère.

Le chantier, attribué le 6 décembre 1833 à l’entreprise brestoise Martin, est réceptionné moins de trois années plus tard par l’Administration.

Mis en service le 1er octobre 1836, le phare est exécuté en pierres de taille extraites de carrières ouvertes sur l’île.

 

Sa tour cylindrique, haute de 42, 60 mètres, surplombe un bâtiment de forme carrée d’un étage, doté à l’origine, d’un vestibule, d’une cuisine et d’un réfectoire, d’un cellier, d’un bûcher, de magasins, et de 5 chambres à l’usage des gardiens.

Un escalier de 210 marches, lové dans l’édifice, mène à la plate-forme de la lanterne ; l’important dénivelé du terrain place son feu à près de 80 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Les logements de fonction, implantés à l’ouest du phare, reçoivent une extension en 1881.

Deux nouveaux pavillons, destinés cette fois au logement des « gardiens-chauffeurs », ainsi qu’une salle des machines, voient le jour à l’intérieur de l’enceinte entre 1882 et 1884, dans le contexte d’un projet d’électrification du feu qui sera abandonné par la suite.

Le phare de Batz ne sera électrifié qu’en 1962. Ses derniers gardiens le quitteront en 1995, après son automatisation.

La lampe halogène de 180 W qui équipe actuellement sa lanterne, porte à 23 milles et émet un feu blanc à quatre éclats groupés toutes les 25 secondes.

Le phare est ouvert au public.

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  Suite de l'exposition : Ile Vierge