Facture de la mercerie – bonneterie & laines J. Cozanet à Morlaix Bien que cette facture date des années 1930, son entête représente un homme portant un ancien costume breton. Pour identifier la boutique comme bretonne, la représentation d’un homme en costume illustre la correspondance de la maison. Mais les vêtements qu’il porte ne correspondent pas à l’époque de l’édition de cette facture : l’homme est vêtu d’un ''bragou braz'', alors que ce dernier n'est plus utilisé dès la fin du XIXe siècle. (AD29, 3 J 38-12) Homme de Ploaré, vers 1850 Homme de la région de Quimper, dont le costume se rapproche de celui porté par le personnage figurant sur la facture. (MDB, 1954.22.) Facture de la maison « À la fileuse bretonne », Quimper. 10 avril 1891 La mercerie « A la fileuse bretonne », installée dans la rue Keréon à Quimper, mettait en valeur ses factures grâce à un entête qui représentait une fileuse bretonne de la région de Quimper, comme en témoigne la coiffe carrée qu’elle porte. (AD29, 3 J 38-19) Facture de la maison « À la fileuse bretonne », Quimper. 8 juillet 1942 Plus de 50 ans après la première facture de la mercerie « A la fileuse bretonne », la maison existe toujours. Elle a changé d’adresse et d’entête pour ses factures, mais le dessin de la fileuse ''borledenn'' est toujours présent. (AD29, 3 J 38-19) Mariée de Plonévez-Porzay Ce costume, de la mode de Quimper, a été porté par une femme de Plonévez-Porzay vers 1910. (MDB, 2011.17.1.) Carte postale : un tailleur Cette carte postale met en scène un tailleur de Coray, Guénolé Donnard (1827-1908). Il existe une série importante de cartes postales, réalisées par Villard, représentant cet homme à l’ouvrage. Le tailleur, ''Kemener'' en breton, avait un atelier mais pouvait également travailler au domicile de ses clients. Sa position, assis sur une table, lui permettait de couper et de coudre de lourds vêtements plus aisément. (AD29, 2 Fi 41/7) Veste d'homme de Ploaré, vers 1890 Type de veste que confectionne le tailleur de la carte postale. (MDB, 1997.35.1.) Livre de comptes concernant l’activité de tailleur de Corentin Thomas, Plomodiern Installé à Plomodiern, Corentin Thomas a eu plusieurs activités, dont celle de tailleur. Voici un extrait d’un livre de compte concernant l’une de ses clientes. (AD29, 64 J 17) Costume de mariée de Penhars (1890) Voici le type de costume de mariage qu'une femme de la région de Quimper pouvait porter à l'époque où exerçait Corentin Thomas. (MDB, 2003.21.1.) Facture des achats de fournitures du tailleur Corentin Thomas, Plomodiern Exemple de factures provenant d’un commerce où Corentin Thomas, le tailleur, s’est approvisionné pour ses besoins en mercerie. (AD29, 64 J 24) Détail du costume de mariée de Penhars : coiffe et lacet de perles, vers 1890 (MDB, 2003.21.1.) Facture des achats de fournitures du tailleur Corentin Thomas, Plomodiern Exemple de facture provenant d’un commerce où Corentin Thomas, le tailleur, s’est approvisionné pour ses besoins en mercerie. (AD29, 64 J 24) Détail du costume de mariée de Penhars : revers de manche, vers 1890 (MDB, 2003.21.1.) Facture des achats de fournitures du tailleur Corentin Thomas, Plomodiern Exemple de facture provenant d’un commerce où Corentin Thomas, le tailleur, s’est approvisionné pour ses besoins en mercerie. (64 J 24) Détail du costume de mariée de Penhars : parure de cou retombant dant le dos, vers 1890 (MDB, 2003.21.1.) Facture des achats de fournitures du tailleur Corentin Thomas, Plomodiern Exemple de facture provenant d’un commerce où Corentin Thomas, le tailleur, s’est approvisionné pour ses besoins en mercerie. (64 J 24) Détail du costume de mariée de Penhars : ornement de poche du tablier, vers 1890 (MDB, 2003.21.1.) « De l'origine des tailleurs en Bretagne », article de Jean Guibal recueilli par Charles Chassé Charles Chassé (1883-1965), érudit breton auteur de livres sur la mode et sur le costume breton, a rassemblé une importante documentation sur ces sujets. Voici un article de 1944 qu’il a recueilli et qui est aujourd’hui conservé dans ses dossiers, aux Archives départementales du Finistère. (AD29, 97 J 104) Veste d'homme du Faouët (XIXe siècle) Cette veste témoigne de tout le savoir-faire des tailleurs bretons : le dos a été particulièrement travaillé. (MDB, 1983.2.9.) Carte postale : brodeur de la région de Pont l'Abbé On peut remarquer les motifs typiques des broderies bigoudènes, dont les ''plumes de paon''. Parfois identifiés aux tailleurs, les brodeurs occupent une place importante dans la société bretonne de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle : leur savoir-faire faisait l’admiration de leurs concitoyens et leur pouvoir social leur donnait un rôle particulier. Un changement intervint dans leur profession : alors qu'ils étaient auparavant des artisans, dès la fin du XIXe siècle, ils ne sont plus que des ouvriers. (AD29, 2 Fi 220/101) Détail d'un plastron bigouden, vers 1910 Ce plastron en cours de confection présentant un motif de broderie dite ''pleine fleur", a été réalisé par M. Pierre Goenvic (1883-1968), tailleur à Plonéour-Lanvern. (MDB, 1965.14.1.6.) Carte postale : brodeuse Si la broderie du costume était réservée à l’homme, celle de la coiffe, plus fine, appartenait à la femme. Les dentelières réalisaient les coiffes chez elles et étaient payées à la pièce. Ici, la brodeuse est Mimi Quéffelec, première reine des brodeuses de Pont-l'Abbé, en 1909. (AD29, 2 Fi 220/118) Coiffe bigoudène Coiffe bigoudène, brodée et fixée sur un bonnet, portée à la charnière du XIXe et du XXe siècle. (MDB, 1971.9.) Carte postale : fileuse de Châteaulin Le filage est, traditionnellement, réservé à la femme. C’est une activité que l’on retrouve depuis très longtemps et dans toutes les régions. Le principe est toujours le même : il s’agit de tordre la laine, le lin ou le chanvre et de l’enrouler autour du fuseau afin d’obtenir un fil. (AD29, 2 Fi 303/524) Une quenouille avec son anneau et sa chaîne d'attache (XIXe siècle) (MDB, R.1983.5.8.1.) Carte postale d'un tisserand Selon les indications portées sur la carte postale, il s’agirait de Ronan Ar Guyader, tisserand à Locronan. Tout comme celui de fileuse, le travail de tisserand n’est pas non plus spécifique à la Bretagne. Le tissage du lin et et du chanvre a cependant fait les beaux jours de ports bretons au XVIIe et XVIIIe, grâce à l’exportation de toiles (draps, chemises, voiles de bateaux…). A l'époque de cette postale (fin XIXe, début XXe), l’activité de tissage en Bretagne est alors bien moindre. (AD29, 2 Fi 303/536) Une navette de métier à tisser artisanal (XIXe siècle) Glissée entre les fils de chaîne afin d'y passer le fil de trame pour réaliser le tissage, les navettes étaient souvent fabriquées à partir de bois cornouiller sanguin, très dur et de finition très douce. (MDB, 2009.0.76.) Mariée du Juch La mode ''borledenn'', de Quimper, s'étend jusqu'au Juch, où les femmes ont pu porter ce genre de costume pour leur mariage vers les années 1890. (MDB, 1963.2.1.) PrécédentSuivant RETOUR AU SOMMAIRE DE L'EXPOSITION Suite de l'exposition : Kant bro, kant giz