Dossiers de cartes de combattants volontaires de la résistance, cartes de combattants, dossiers individuels des Renseignements généraux, registres matricules et archives privées relatives aux réseaux de Résistance sont autant de pistes à explorer pour dresser un portrait de la résistance en Finistère.
Retour en images sur les différentes sources conservées aux archives.

Il y a un peu plus de vingt ans, Francis Dreyer commençait une campagne d’inventaire du patrimoine bâti des Phares et Balises. A la faveur de cette mission, Francis Dreyer a procédé au relevé systématique de tous les objets patrimoniaux (optiques, signaux sonores, bustes, maquettes, tableaux, objets du quotidien des gardiens…) présents dans les phares, les subdivisions, les dépôts du service des Phares et Balises. Il a ensuite classé ces objets selon des critères de valeurs patrimoniales dans ce qu’il est d’usage d’appeler l’« Inventaire Dreyer ».

L’idée de cet inventaire était de trouver une solution de conservation adéquate pour ces objets présents dans plusieurs musées et sur tout le littoral français et qui constituent une « collection nationale » des Phares et Balises. Cette question de la préservation des objets de la collection nationale est toujours d’actualité. Francis Dreyer a été chargé de mettre à jour son inventaire et de faire des propositions à l’affectataire de ces objets : le ministère chargé de la Mer. Vincent Guigueno, qui a suivi depuis de nombreuses années les péripéties de la collection nationale, a été nommé en juin 2024 « conseiller Culture et Patrimoine maritimes » au sein de la DGAMPA. En liaison avec le ministère de la Culture, il est désormais en charge de cette collection et de son avenir.

Avec Francis Dreyer, historien, conservateur, spécialiste du patrimoine industriel et des Phares et Balises.
et Vincent Guigueno, historien, conservateur en chef du patrimoine, conseiller Culture et Patrimoine maritimes à la Direction Générale des Affaires Maritimes de la Pêche et de l’Aquaculture (DGAMPA).

Les opérations de débarquement et de libération de la France à l’été 1944 sont indissociablement liées dans les mémoires aux armées alliées, en particulier américaine
et britannique. Pourtant, la Marine française, à sa mesure, a joué un rôle actif dans ces opérations. De la création des forces navales françaises libres à la prise de Berlin, quelle a été la trajectoire qui a permis à la France, au terme d’un patient travail de reconstitution d’une Marine unifiée et opérationnelle, de prendre part aux opérations navales mais aussi terrestres de la Libération, et de préparer l’avenir des arsenaux dévastés ? Ce sujet sera examiné au prisme de l’exposition « Présente à la victoire »
réalisée par le SHD en 2024.

Magali Duchesne Lachèvre, archiviste paléographe, conservateur du patrimoine, chef du Service historique de la défense de Cherbourg depuis 2012.
Elle est à l’origine de l’exposition itinérante « présente à la Victoire : La Marine française dans la Libération »

CONFÉRENCE
Les sépultures du XVIᵉ au XXᵉ siècle à travers les archives morlaisiennes
Par Nicolas LE BOËNNEC, archiviste de la Ville de Morlaix.

Le décret impérial du 12 juin 1804 constitue l’aboutissement d’une transition funéraire entamé vers le milieu XVIIIe siècle et qui façonne le cimetière tel que nous le pratiquons aujourd’hui : un espace clos, ordonné, distant... Mais avant ? Quel était notre rapport aux défunts ? Les archives morlaisiennes nous éclairent sur les pratiques propres à la Basse-Bretagne entre le XVIe et le XVIIIe siècle : la place centrale de l’église, la marginalisation du « Champ des morts » ou l’image mouvante des ossuaires. La Révolution balaie les certitudes et pousse nos défunts vers d’autres lieux.

GRATUIT - Réservation au 02 98 19 19 12